Cossi Éric Azanney

Université Côte d’Azur (SIC.Lab Méditerranée, UPR 3820)

2025/2

Je suis journaliste et ingénieur des industries culturelles et créatives.
J'ai travaillé pendants plusieurs années au sein de médias et d’organismes culturels au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, en Belgique, etc.
Je suis actuellement doctorant à l’Université Côte d’Azur (SIC.Lab Méditerranée, UPR 3820) en co-tutelle avec le Canada.

Crédit : Sanou A.

J'ai d’abord fait des études de lettres et une formation en journalisme à l’Université d’Abomey-calavi du Bénin d’où je sors avec une licence en Lettres modernes.

Après une douzaine d’années de vie professionnelle dans les médias et au sein d’organismes culturels dans plusieurs pays en Afrique et en Europe, je complète ma formation avec un master information et communication (parcours événementiel, médiation et ingénierie culturelle) à l’Université Côte d’Azur de Nice.

Je suis le coordonnateur du projet Awalé Afriki, initié en 2017 et qui fédère plusieurs énergies autour de trois volets : un portail web, un Magazine des rencontres et du booking d’artistes.

Crédit : Darimage

La prescription culturelle à l’ère du numérique

Le numérique a provoqué des changements dans l’univers des médias en favorisant l’émergence de nouveaux acteurs qui sont autant interlocuteurs que cibles potentielles des stratégies promotionnelles. L’activité de médiation ou d’intermédiation culturelle semble ne plus être l’apanage des professionnels de la culture, qu’ils soient critiques, journalistes, médiateurs, etc. L’internaute ordinaire prend de la place, et produit du contenu (un discours) sur le produit artistique favorisant sa réception. Par quelles sources d’information les publics découvrent-ils le produit artistique aujourd’hui ? Que devient l’autorité du journaliste culturel dans la prescription culturelle à l’ère du numérique ? Dans le processus de réception de l’œuvre artistique, le contenu et la qualité du discours d’intermédiation importent-ils ? Et jusqu’à quel point ? La thèse examine les nouvelles habitudes des publics de la culture mais aussi cherche à savoir ce que deviennent les acteurs habituels de l’intermédiation culturelle, en l’occurrence les professionnels des médias spécialisés des questions artistiques et culturelles communément appelés « journalistes culturels ».