Cycle EUPRAXIE #5 – Culture populaire et démocratie 5 – Comment les récits sériels fabriquent de l’attention, travaillent les zones d’ombre et ouvrent un espace commun de débat ?

Sandra Laugier, philosophe, professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste reconnue de la culture populaire et des séries télévisées, explore depuis de nombreuses années la portée morale, sociale et politique des fictions contemporaines.

Elle propose avec ce cycle EUPRAXIE, qui se déroulera au Théâtre de la Concorde, une série de rencontres autour du lien entre culture populaire et démocratie, en dialogue avec des créateurs et créatrices de séries et de films contemporains. Et si la culture populaire, à travers les séries, les films et les récits du quotidien, était l’un des derniers espaces vivants de la démocratie ?

Avec le projet EUPRAXIE, inscrit dans le programme national de recherche ICCARE dédié aux industries culturelles et créatives, et développé avec le philosophe Thibaut de Saint-Maurice, Sandra Laugier examine comment la culture populaire, qu’il s’agisse de films, de séries ou de récits du quotidien, façonne notre manière de comprendre le monde et nourrit une expérience concrète de la démocratie.

Au fil de trois rencontres organisées au premier trimestre 2026 au Théâtre de la Concorde, en janvier (date à définir), les 3 février et 4 mars 2026, ce cycle propose un dialogue vivant entre pensée critique et création audiovisuelle. En compagnie d’invité·es issu·es du cinéma et des séries, ces échanges mettront en lumière le rôle essentiel de la culture populaire : un espace où se partagent des valeurs communes, où s’expérimente la pluralité des points de vue, et où se rejoue, face à la fragilisation des institutions démocratiques, la possibilité même du commun.

Comment les récits sériels fabriquent de l’attention, travaillent les zones d’ombre et ouvrent un espace commun de débat ?

Cycle EUPRAXIE – Culture populaire et démocratie

Dialogue entre Marc Herpoux, co-scénariste de Sambre et Gaëlle Bellan, créatrice de la dernière série de Disney+ Les Disparues de la gare, pour mettre en regard leurs deux séries et questionner la puissance politique des fictions : Comment les récits sériels fabriquent de l’attention, travaillent les zones d’ombre et ouvrent un espace commun de débat ?